One of the enduring features of African oral arts and performance traditions is the interaction between human and non-human actors in the socialization of its people. In the continent for example, place, space, things, objects and people are named and called according to the nature of relationship between them and the environment. Within this context, the environment is reified and apprehended as a person than a mere object. It is nurtured and in many cases worshipped in ways that result in diverse mimetic arts, poetics and aesthetics. As a result, the environment can be said to narrate and perform itself through the agency of humans. This paper examines the poetics of the environmental narrativity between human and ‘non-human' relationship in the dawn of African climate crisis. Two Nigerian playtexts, Wale Ogunyemi's Langbodo and Don Pedro-Agbonifo's Azagidi: When gods Die to argue that the existential climatic crises faced by the African continent stems from its dehumanization of its environment and quest for unsustainable development. The paper uses ecocriticism as a conceptual bastion to understand the rupture that has taken place in man's exploitation of the environment. We conclude that the pursuit of European-styled modernization for the African continent is self-destructive and capable of throwing the African world into imbalance; one that the continent may not recover from if urgent climate action is not taken to rescue the environment.
La poétique de la Narrativité Environnementale des Rapports Humains et non Humains dans le Théâtre Africain
L'interaction entre les acteurs humains et non humains dans la socialisation des populations est l'une des caractéristiques durables des arts oraux et des traditions de performance en Afrique. Sur le continent, par exemple, le lieu, l'espace, les choses, les objets et les personnes sont baptisés en fonction de la nature de leur relation avec l'environnement. Dans ce contexte, l'environnement est réifié et appréhendé comme une personne plutôt que comme un simple objet. Il est nourri et, dans de nombreux cas, vénéré d'une manière qui donne lieu à divers arts mimétiques, poétiques et esthétiques. En conséquence, on peut dire que l'environnement se raconte et se met en scène par l'intermédiaire de l'homme. Dans cette étude, nous examinons la poétique de la narrativité environnementale entre les relations humaines et "non humaines" à l'aube de la crise climatique africaine. Nous utilisons deux pièces de théâtre nigérianes, Langbodo de Wale Ogunyemi et Azagidi : When gods Die de Don Pedro-Agbonifo, pour soutenir que les crises existentielles et climatiques auxquelles est confronté le continent africain découlent de sa déshumanisation de son environnement et de sa quête d'un développement narcissique. Nous utilisons l'écocritique comme bastion conceptuel pour comprendre la rupture qui s'est produite dans l'exploitation de l'environnement par l'homme. Nous concluons que la poursuite d'une modernisation à l'européenne pour le continent africain est autodestructrice et capable de déséquilibrer le monde africain ; un déséquilibre dont le continent pourrait ne pas se remettre si des mesures climatiques urgentes ne sont pas prises pour sauver l'environnement.