S'appuyant sur le recueil de poèmes : Nos vers en vert[1] (2019) et le texte slam intitulé Génocide[2] (2021), l'objectif de cette communication est de montrer comment la littérature se réapproprie les questions écologiques en vue des proposer des réponses à la crise environnementale de son espace de production. Passerelle du temps et pirogue des époques, la littérature « en vert »[3] déploie ses ailes pour offrir quelques traces historiques de l'évolution de l'être humain ; mais aussi pour tirer la sonnette d'alarme quant aux effets de celle-ci. Pour ce faire, elle crée un point de raison dans la conscience collective en prônant la biodiversité et son potentiel naturel. Poésie et oralité entre en dynamique pour une voix plus imposante. Une telle approche des genres de la littérature écrite et orale, en tant que discours sur l'environnement, légitime une démarche écocritique entendue comme analyse de l'inscription des rapports entre l'Homme et la nature.
En se basant sur la multiplicité des orientations écocritiques, il s'agira ici, de montrer comment, à l'instar du roman, la poésie et le slam participent au grand défi écologique contemporain à l'échelle mondiale.
[1] Collectif Des Auteurs Africains, Nos vers en vert, Libreville, Gnk Éditions Gabon, 2021.
[2] Kevin, « Génocide », Apéros de Khery Seshet3w , Libreville, Institut Français du Gabon, 2019.
[3] Texte ayant pour champ de référence l'environnement.